La Passion du Griffon Korthals

bonjour, dans les années 70 entre mes 6 et mes 9 ans mon père
m'amenais avec lui à la chasse des cailles, 2 des ses oncles avaient
des chiens d'arrêt, l'un c'était un pointer et l'autre un braque allemand,
ceci se passait dans les vergers et champs d'agricultures d'un petit village
arménien nommé Anjar dans la vallé de la Béka au Liban

en 1979 à cause de la guerre nous sommes venus s'installer dans
la province du Québec au Canada, j'avais amenais avec moi ces
souvenirs d'enfances, chasse de la caille, grive et autres petit gibier

en 1981 un jour dans la bibliothèque familial je trouve un livre
sur la chasse La Chasse de Larousse écrit en 1954,
je replonge dans mes souvenirs d'enfance, je retrouve ces chiens
de chasse des oncles de mon père, pointer et braque allemand,
et aussi moi qui croyait que les chiens de chasse étaient des chiens
à poil ras je découvre qu'il en existe des chiens de chasse à poils long
et à poils dur et aux chiens de chasse ont dit chiens d'arrêt

c'est là que pour la première fois je vois une photo d'un griffon d'arrêt
à poil dur, race crée par un Monsieur hollandais au nom de Korthals

je rêve à mon chien d'arrêt à moi, j'avais 13 ans, mais mon chien d'arrêt
mon chien de chasse allait être à poil ras et j'avais choisis entre le
braque français, le braque d'auvergne et le braque allemand toujours à
partir de ce livre La Chasse de Larousse écrit en 1954

les années passèrent et j'allais souvent au bibliothèque municipal de mon
cartier lire des livres sur la chasse et les chiens de chasse, vers 1986
je commence à m'informer plus sur le griffon korthals
que je trouvais un chien d'arrêt original avec son poil dur et
son look avec barbe, moustache et sourcil prononcé

un samedi soir de janvier 1987 un de mes frères m'apporte un livre
sur les chiens de chasse, "le GUIDE DU CHIEN DE CHASSE "
de Pierre ROUSSELET-BLANC aux éditions FERNAND NATHAN.

une fois rendu à la page dédié au griffon korthals quand j'ai lu
les qualités du korthals à la chasse je me suis dit c'est le chien d'arrêt
que je voudrais avoir plus tard comme compagnon de chasse

voici une citation des qualités du griffon korthals décritent dans ce livre
"...Bon broussailleur, son endurance dans les ronciers et les couverts
égale sa résistance aux marais où il montre des dons incomparables,
pataugeant, recherchant, rapportant par les température les plus froides.
Les baignades glacées ou la densité de la végétation ne semblent pas
cruelles au KORTHALS bien armé par la nature pour les affronter... "

mais de 1987 à 1995 j'ai pratiquement rêvais à toutes les races
de chiens d'arrêt, toujours à partir de ce livre, ce n'est qu'en 1995
que quand j'ai vu pour la première fois de ma vie un griffon korthals,
c'était le défunt père de Celtick, je me suis dit c'est final c'est la race
de chien d'arrêt que je veux, j'ai arrêté de rêver aux autres races

c'est en 1998 que j'ai eu Celtick mon premier griffon korthals

mais pour être franc avec vous, à part le griffon korthals, aujourd'hui,
il y aussi le pudelpointer et l'épagneul bleu de Picardie qui m'intérrèssent
parcontre je suis et je veux rester griffonnier toute ma vie

ma passion du griffon korthals m'a aussi fait aller jusqu'en France en
2001 à l'occasion du National d'élevage du Centenaire du club français
avec Celtick et dont il avait participé et gagné un PRIX EXCELLENT
en classe ouverte pour les mâles, un jour j'aimerais aussi allait
participer à la Poule Korthals,

et voici mon site web dédié au griffon korthals : http://www.celtick.com/

et vous comment est-elle née votre passion du korthals ?

Ton histoire est à la foi passionnante et surprenante. Dans quelle ville habitée tu quand tu été au Liban?

En période d'école nous étions à Beyrouth et hors-période d'école comme
aussi en prériode d'école mais les fins de semaines nous étions dans notre
village à nous, un petit village arménien dans la vallé de la Béka,
à la frontière avec la Syrie, sur la montagne de ce village arménien
qui sépare de la Syrie il y a de la perdrix bartavelle, et l'un des oncles
de mon père (celui avec un braque allemand) il allait à la chasse
de la bartavelle dans la montagne, qui est du côté du Liban.

Dans ce village, dans notre cartier à nous j'ai souvenir de 4 chiens d'arrêt,
le pointer et le braque allemand des oncles de mon père, et dans le
voisinage il y avait aussi 2 autres pointers

quand nous étions à Beyrouth, j'allais à l'école française,
Lycée Français, Mission Laïque Française,
d'ailleurs ma francophilie viens de cette école-là

Je possèdais une setter, très intelligente avec un grand nez.
Je cherchais un chien d'une race qui allait complèter le travail de ma chienne, dans une race polyvalente.
Le seule défaut de ma setter était de souffrir du froid lors de la passée en plein hiver.
J'étais garde-chasse particulier.
Deux races avaient attiré mon attention : le drahthaar et le korthals.
Je ne savais laquelle choisir.
Lors d'une fête de la chasse, un éleveur de drahthaar reconnu faisait une démonstration.
Après sa démonstration, je vais me présenter et je lui pose quelques questions sur le drahthaar en lui précisant que je serais intéressé par une acquisition dans un futur proche.
Ce monsieur m'a ri au nez. J'ai décidé que je prendrais une korthals.
Les contacts avec les griffonniers ont été plus conviviaux.
Le délégué départemental Louis Marie BOISMOREAU m'a indiqué une portée et a toujours répondu à l'ensemble de mes questions avec patience.
Romy est arrivée. Elle ne m'a jamais déçu. Elle chasse très bien, c'est un râteau pas un chien de field.
Elle a un caractère affirmé comme son maître.
Elle manque de rapidité dans la quête, met le nez au sol régulièrement et refuse de chasser avec les gens autres que son maître.
Elle aime beaucoup le poil.
Par contre, son arrêt est très sûr.
Ma prochaine acquisition aura un potentiel field au moins la portée...

Ma passion du Korthals est bien récente et comme je n'ai pas peur du ridicule au milieu de tous ces chasseurs émérites, je m'en vais vous la (re)conter.

Il était une fois un "marchand de bonbons" qui faisait du porte à porte et qui ayant repéré que je n'avais d'autre chien de garde qu'un cocker x rase moquette, imagina de sonner chez moi toutes les heures et plusieurs week ends de suite.
Là j'étais partie pour une grosse déprime quand il arrêta. Mais l'idée d'un chien de plus grande taille commença à germer. J'en parlai à mon vétérinaire. Je voulais un Dobermann, si élégant (pas pour vous) , un Dalmatien (pas fûté - navrée, ce n'est que l'avis d'une personne), un bouvier bernois (santé trop fragile). Il me recommanda un dogue argentin (trop désocialisant), une race qui m'est sortie de la tête et un griffon nivernais.
Il n'y a toujours eu que des chiens de chasse dans la famille : deux teckels, puis un Setter Irlandais.
Je commençais donc à m'interesser aux griffons, mais le nivernais était réputé mordeur pour être un chien à sangliers et ça ne m'inspirait pas trop. Aussi, je me rappelais qu'autrefois il y avait un Korthals un pays, dont la dégaine m'étais restée en mémoire.
Je passais donc une partie de l'été sur les divers sites d'éleveurs et de particuliers, dont celui de Celick et celui du Bois St Fiacre en Belgique.
Ce dernier racontait l'histoire de la chienne Scharlotte qui avait mis en déroute des carjackers. De plus en plus intéressant.
L'encyclopédie du braque (ed. de Vecchi) décrit le caractère du griffon Korthals ainsi : "Doux et fier, excellent chasseur, très attaché à son maître et à son territoire qu'il garde avec vigilence".
Chiens du monde (ed. Verhoeff): "D'un naturel affectueux et sociable, il est également courageux et exigeant. En cas de nécessité, il protégera et défendra à corps perdu son maître et les biens de celui-ci."
Très séduisant tout ça mais quel physique bizarre ... Et un grand chien de plus alors que j'ai un travail qui me prend beaucoup de temps, était-ce bien raisonnable ...
Durant l'été, je bavais sur la bourse aux chiots du club quand je tombe sur une annonce pour des chiots à naître à Rambouillet (tout près de chez moi) mi-août. On étais le 15. Je me dis j'appelle, s'il reste un mâle, je prends, sinon c'est le destin qui dit non.
Il était né la veille, le seul mâle et il était pour moi.
Depuis: il n'y a pas plus mauvais gardien tellement c'est une crème avec tout le monde et je vais sûrement passer mon permis l'année prochaine pour le faire chasser (même sans tir) tellement il est beau à voir et passionné.
C'était l'histoire de l'arrivée d'Alix, mais vous n'avez pas fini d'en entendre parler !

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J'ai choisi un griffon korthals à la suite de la mort de mon 1er chien, qui était un fox terrier qui est mort le jour de noël. Mais nous n'avons pas tout de suite choisi le Griffon korthals, nous somme passé du setter au magnifique korthals. Pour se les départager nous avons regardé les qualités et défauts de chacun. N'ayant pas réussi a les départager nous avons fait un vote.Mais cela a donné 1 pour le setter puis 3 pour le griffon. Alors quand nous somme montés dans la voiture pour aller le chercher, vous imaginez ce que cela pouvait gamberger dans ma tête, déjà 2 mois avant d'aller le chercher j'y pensais déjà. Donc arrivé chez l'eleveur d'Astuce il restait 2 males et 4 femelles. L' on a choisi astuce car à peine la petite porte ouverte de l'enclos il est venu vers moi et il avait une tache à l'attache de la queue que son frère n'avait pas c'est la seule différence qu'il y avait entre lui et son frère.

Pour ma part Victor est le 5ème Korthals. Mon frère ainé a eu d'abord Mica, puis Dune et pour ma part Hegel, Rhum, qui vit encore mais quia du être amputé d'un antérieur et Victor...